Je peux pas Madame, j’ai piscine !

ÉCOLE
école primaire de Jons

DATES
2016-2017

ARCHITECTES
David Fayolle, Pierre-Yves Six

ENSEIGNANTS
Martine Bois, Julie Crepet, Raphaël Beal

Deux architectes sont intervenus pour 6 séances de 1 heure chacun sur le thème du réaménagement de la cour de récréation de l’école. Après des travaux survenus l’année précédente, la perception de la cour par les élèves avait changé et l’espace leur semblait trop petit, sentiment partagé par les enseignants.
L’objectif de l’intervention était de permettre aux enfants de se réapproprier cet endroit en les impliquant dans le « réaménagement » de leur cour de récré.

Les élèves découvrent les pochoirs des pictogrammes qu’ils ont choisis pour redécorer la cour de leur école

Pour cela, les enfants ont commencé par travailler sur un plan figuratif de la cour pour se repérer dans l’espace. Sur cette carte, les enfants ont chacun placé 3 gommettes pour exprimer leur ressenti sur la cour en indiquant un endroit qu’ils aimaient, un endroit qu’ils n’aimaient pas et un endroit neutre.

La carte de synthèse issue de cet exercice a fait ressortir une zone située sous le préau, devant le portail d’entrée de l’école, particulièrement peu appréciée des enfants et par conséquent sous-utilisée.

Nous avons choisi de réinvestir cet espace, les enfants ont pu définir une thématique pour revaloriser cet espace, leur choix s’est porté sur une piscine !

Evidemment il n’était pas possible de créer une vraie piscine dans la cour, les enfants se sont donc interrogés sur la manière de figurer une piscine et de ce qu’elle pourrait contenir. Ils ont convenu d’utiliser les murets présents dans la cour et de la peinture pour délimiter l’espace de la piscine.

Les deux dernières séances ont été consacrées à la mise en œuvre in situ de leur projet : tout en étant protégés et encadrés, les enfants ont peint les limites de la piscine et les objets qu’elle contient grâce à des pochoirs et des bombes de peinture.

Au terme de cette intervention, les enfants se sont réapproprié la cour en prenant conscience de l’espace qui les entoure, ils se déplacent donc plus uniformément. Comme il n’y a plus de zone délaissée, la cour leur paraît plus grande et il y a moins de conflits entre les enfants.

Les cartes cognitives faites par les élèves ont également été remises aux enseignants, cela leur a permis de réadapter leur comportement qui pouvait freiner les élèves à utiliser certaines zones de la cour.

 

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